Selon l’étude de L’observatoire statistique transfrontalier de l’arc jurassien (OSTAJ), 50% de frontaliers mettent plus de 40 minutes pour se rendre quotidiennement sur leur lieu de travail.
Par ailleurs seulement 3 % des frontaliers de l’Arc Jurassien se rendent à leur travail en transports en commun. Cela représente une faible part mais qui reste tout de même plus importante qu’il y a dix ans. L’utilisation des transports collectifs dépend davantage de l’existence d’une liaison entre le lieu de domicile et celui de travail que de la distance les séparant.
En dix ans, le travail frontalier s’est fortement développé
En 2016, 32.300 résidents de l’Arc jurassien français travaillaient dans la partie suisse. En dix ans, le travail frontalier s’est fortement développé et ai passé de 19.200 à 32.300, soit plus de 13 000 frontaliers supplémentaires. La quasi-totalité d’entre eux (97 %) empruntent leur véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travail (selon l’étude de l’OSTAJ).
Les pôles industriels sont généralement situés à proximité de la frontière alors que l’emploi tertiaire se concentre dans les grandes villes, plus éloignées. En lien avec ces orientations économiques, les parcours des frontaliers ouvriers sont de manière générale plus courts que ceux des frontaliers qui sont cadres.
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